AUDIOVISUEL

SPÉCIALISATIONS « AUTEUR-RÉALISATEUR » ET « TECHNICIEN AUDIOVISUEL »

UNE AUTRE FAÇON D’APPRENDRE

Réaliser un Film

Pour devenir réalisateur une dizaine d’années sont nécessaires si on inclut la formation, les stages et les assistanats successifs. C’est pourquoi une formation moderne doit suivre toute la chaîne de fabrication d’une œuvre audiovisuelle : de la conception à ladistribution. Le choix d’une spécialisation se fera au cours du métier lui-même comme l’ont expérimenté d’autres illustresprédécesseurs, de Truffaut à Coppola en passant par Melville ou Scorsese. Il faut désormais maîtriser les nouvelles technologies, entre autres l’image de synthèse et la 3D pour évoluer dans tous les domaines, cinéma, pub, télévision, jeux vidéos, web, portable. L’EIMA a pour vocation de former au métier « d’Auteur Réalisateur Multi technique/3D » d’où l’ensemble des fonctions en découlent :scénariste, scripte assistant-réalisateur, chef opérateur, cadreur régisseur, machiniste, montage, superviseur d’effets spéciaux, assistant de production, producteur exécutif. Réparti sur trois années, le cursus réalisateur se déroule, les deux premières années, en initial et la troisième année en alternance. Le programme est à la fois spécifique, polyvalent et transverse pour balayer le spectre audiovisuel le plus large.


SON ET MUSIQUE

MONTAGE, MIXAGE, SOUND DESIGN ET COMPOSITION MUSICALE

APPRENDRE AUTREMENT

Technicien et créateur de son

La formation à la création sonore et musicale que propose l’EIMA permet d’acquérir les compétences technologiques et méthodologiques nécessaires de la conception à la réalisation de toute la chaîne de production audio : prise de son, montage, mixage, composition musicale sous une désignation générique : Sound Désigner. Sound designer « tout terrain », dirons-nous, puisqu’il peut intervenir dans des champs très différents avant de se spécialiser dans l’une ou l’autre fonction. Cette pédagogie globale tend vers une autonomie et une polyvalence concomitantes. Les évolutions professionnelles auxquelles on assiste impliquent ces compétences transverses. L’apprentissage de ces métiers autant techniques que créatifs exige une métamorphose complète : intégration de e-learning, immersion dans une communauté culturelle ou professionnelle et travail collaboratif en réseau. Le cursus exposé ici se déroule les deux premières années en initial et la troisième année en alternance favorisant ainsi une continuité vers l’intégration professionnelle et citoyenne. Car l’école aujourd’hui ne doit plus se contenter de délivrer des connaissances mais de guider et de produire une énergie créatrice de découverte et d’innovation.


3D – IMAGES HYBRIDES

DES TRUCAGES A LA NAISSANCE D’UN FILMAGE HYBRIDE

PRESENTATION DU SYSTEME

Créer et animer des formes

La « prévisualisation on set » améliore l’ergonomie de tournage des séquences à effets en présentant de nombreux avantages :

  • Une plus grande liberté de mise en scène et de création
  • Pour le réalisateur et les techniciens, la possibilité d’évoluer de façon naturelle
  • Pour le chef opérateur, un meilleur contrôle de l’image globale
  • Pour le chef décorateur, une maîtrise retrouvée des extensions numériques
  • Pour la postproduction, des informations complémentaires issues du tournage et enregistrées de façon précise
  • Pour la production, une prévisibilité et une réduction des coûts des effets d’incrustation -Une démocratisation des VFX qui débloque les inhibitions
  • Une complémentarité avec les décors naturels

Notre objectif est d’accompagner ces mutations, par l’intégration de cette nouvelle
technologie dans le tissu traditionnel du cinéma, dans une logique de partenariat constructif
avec les acteurs du secteur.
En fonction de la nature de la production, le système permet de se positionner sur un large éventail de possibilités, entre Previz On Set (préfiguration sommaire sur le tournage de l’image finale), et VFX On Set (plans tournés truqués, pas de postproduction). La configuration « VFX On Set » est possible pour la fiction TV en HD, puisque les images issues de la POS sortent en HD 4.2.2. 8 bits, soit tout juste le format de diffusion actuel.
La configuration « Previz On Set » ne remplace pas la postproduction, mais permet d’y faire des économies significatives. Le système enregistre et transmet à la postproduction non
seulement les images pré-truquées (previz), mais aussi le fichier de tracking (utilisable directement dans les soft de postproduction), la partie virtuelle seule trackée, et le masque d’incrustation.
Tous ces éléments permettent de recalculer les opérations sur les images natives, en 4.4.4., en 10, 12 ou 16 bits, en 4K, 6K, etc… Les VFX en postproduction deviennent alors en partie des conformations techniques.